Historique de Piano Roger Huot


Tout jeune encore, j’avais alors 16 ans, j’ai découvert au contact de mon père, Albert Huot, un homme passionné par son métier, que l’instrument privilégié de l’accordeur de piano était son oreille musicale. Papa travaillait depuis 35 ans déjà comme technicien et accordeur de piano pour une importante maison de Québec, les Pianos Willis. Au début, par curiosité et par intérêt, je me suis mis à le suivre, les fins de semaine, dans les communautés religieuses qui faisaient appel à ses services.

Son travail minutieux, son adresse et le prestige de bon nombre de ses clients m’ont tout à fait impressionné (professionnels, médecins, notaires et artistes célèbres tels  Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, qui en étaient alors à leurs premières armes, sans compter les vedettes établies : Gilbert Bécaud, Charles Aznavour et autres.

En 1968, les Pianos Willis ayant été achetée par Marc Legrand musique, mon père s’est retrouvé au sein de cette entreprise qui jouissait, elle aussi, d’une réputation bien établie à Québec. C’est là que je l’ai rejoint en 1969 et qu’il m’a initié à son métier, si bien que peut de temps après j’y exerçai la même fonction.

En octobre 1974, j’ai lancé ma propre entreprise; Piano Roger Huot, avec la collaboration de Suzanne Dagnault que je fréquentais depuis un an et que j’ai épousée en 1976. Piano Roger Huot fut l’une des pionnières dans le domaine de l’accord et de la réparation de pianos dans la région de Québec.

Les communautés religieuses nous sont demeurées fidèles et nombre de clients privés se sont ajoutés à la liste, de même que plusieurs institutions prestigieuses, entre autres le Grand Théâtre de Québec, le Palais Montcalm, le Conservatoire de musique, l’institut Canadien, télé-4 etc.

Nous avons eu aussi le privilège de travailler aux côtés des plus grands de l’époque par le biais d’événements tels Chant’Août, le Festival d’été, la Francofête, Une fois cinq, le café Campus entre autres où se mêlaient parfois tous les types de musique. On y  retrouvait en effet la musique populaire, le western aussi bien que la musique classique.

Notre entreprise, et ce, depuis de nombreuses années, a été sollicitée par les quelques croisiéristes qui transigeaient avec la Société du port de Québec. Le nombre de bateaux de croisière s’étant considérablement accru avec les années, les croisiéristes nous ont toujours témoigné leur confiance, un hommage peu banal.